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• LE MONDE | 02.12.02 | 13h09


Le "collège unique" au cœur des débats lors des élections professionnelles des enseignants

Traditionnellement élevé, le taux de participation pourrait subir un léger effritement, mais la plupart des experts ne s'attendent pas à un bouleversement du paysage syndical.
Une trentaine de listes nationales pour quelque 770 000 enseignants électeurs. Dans une avalanche de sigles imprononçables, les syndicats de l'éducation nationale se présentent aux élections professionnelles des enseignants prévues mardi 3 décembre. Le scrutin, qui est organisé tous les trois ans, permet aux professeurs des écoles, des collèges et des lycées, de désigner leurs représentants dans les commissions paritaires chargées de la gestion des carrières. Il sert aussi, traditionnellement, à déterminer la hiérarchie entre syndicats au sein de l'éducation nationale.

La participation. Les élections professionnelles enseignantes ont toujours été marquées par une forte participation, proche de 70 % des inscrits lors des dernières élections en 1999. Le scrutin bénéficie de la très large implantation des organisations syndicales. "Même s'il a subi une diminution de ses effectifs, le syndicalisme enseignant reste puissant. On estime aujourd'hui que 30 % environ des professeurs sont syndiqués, ce qui est très nettement supérieur à la moyenne des autres catégories professionnelles, y compris dans le secteur public", note André Robert, professeur des universités à Lyon-II, spécialiste du syndicalisme. Le taux de participation, plus fort dans le primaire que dans le secondaire, avait connu un léger effritement en 1999 par rapport à 1996.

"La question est de savoir si le milieu enseignant se banalise et si, pour cette élection, nous subissons la même montée de l'abstention que lors des scrutins politiques", souligne Luc Bérille, secrétaire général du SE-UNSA. Les syndicats s'interrogent notamment sur leur capacité à faire voter les enseignants les plus jeunes. "Il y a beaucoup d'enseignants qui vont voter pour la première fois et dont on connaît mal l'engagement : on constate seulement qu'ils se syndiquent plus difficilement et qu'ils effectuent moins un choix idéologique qu'il y a dix ans", remarque Jean-Luc Villeneuve, secrétaire général du SGEN-CFDT.

La domination de la FSU. La plupart des experts ne s'attendent pas à un bouleversement dans l'équilibre syndical. Avec le SNUipp dans le premier degré et le SNES dans le second degré, la FSU (qui avait obtenu 49,2 % du total des voix lors des précédentes élections en 1999) devrait continuer à dominer très nettement le paysage, devant l'UNSA (17,9 %) et la CFDT (11,6 %). La seule incertitude majeure pour la FSU concerne l'enseignement professionnel. Alors qu'elle était majoritaire dans le secteur, un conflit interne a conduit son syndicat de professeurs de lycées professionnels (le Snetaa) hors de la fédération. "Nous ne parviendrons probablement pas à compenser la perte", reconnaît Gérard Aschieri, secrétaire général de la FSU. De leurs côtés, l'UNSA-éducation (issu de l'ex-FEN) et la CFDT se battent pour éviter une érosion de leur audience. Ils s'inquiètent notamment d'une éventuelle montée en puissance d'organisations plus contestataires comme FO, SUD-éducation, voire le Snalc.

Le cœur des débats. Dans la dernière ligne droite, les débats se sont focalisés sur l'avenir du "collège unique". La publication d'une enquête FSU-Sofres (Le Monde du 19 novembre) montrant qu'une majorité d'enseignants seraient favorables à l'abandon du principe d'une formation commune à tous les collégiens a poussé les syndicats à prendre position sur un dossier qu'ils avaient soigneusement évité ces derniers mois.

"La campagne s'est construite en négatif, contre les choix budgétaires du gouvernement. Le budget a un peu servi de cache-misère quant à la réflexion sur les sujets de fond. Et si on a parlé du collège unique, c'est par défaut", affirme un expert du ministère de l'éducation. L'impact sur les résultats reste difficile à apprécier : les états-majors syndicaux s'accordent pour souligner l'intensité du débat mais se refusent au moindre pronostic sur un domaine qu'ils jugent trop "sensible".

Luc Bronner


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337 000 enseignants sont appelés à voter


Dans les écoles, 337 000 enseignants sont appelés à élire leurs représentants. En 1999, le scrutin avait été marqué par la progression du SNUipp-FSU (42,7 % des suffrages soit 8 000 voix supplémentaires) et l'effondrement du SE-FEN (28,3 %, soit 9 000 voix en moins). Le SGEN-CFDT s'était maintenu avec 10,5 % des voix.

Dans les collèges et lycées (430 000 électeurs), où les scrutins s'organisent par corps (agrégés, certifiés, etc.), le SNES-FSU avait recueilli 49,6 % des voix (en légère diminution) devant le SGEN-CFDT (12,8 %, stable) et le SNALC-CSEN (8,7 %). Dans le professionnel, le Snetaa l'avait emporté (42,2 % des voix) devant l'UNSEN-CGT (24 %).

• ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 03.12.02

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